L’escrime en bref


Loin de vouloir résumer l’escrime, je vous propose une petite bibliographie d’ouvrages accessibles aux néophytes :
Les ouvrages des maîtres Parade et Six sont largement illustrés de photos et sont une bonne idée de cadeau de Noël pour escrimeur…

- CLERY R. (1965) Escrime, fleuret, épée, sabre. Paris, Amphora.
- PARADE J.-P., GERARD G. (1999) L’escrime. Toulouse, Milan.
- POPELIN D. (2002) Escrime, enseignement et entraînement. Paris, Amphora.
- SIX G. (1998) Escrime. Paris, EPA.

Les trois armes

Le fleuret
Le fleuret est une arme de convention qui donne priorité à l'attaquant (allonger le bras au début de l'action donne la priorité sur l'adversaire, qui doit alors obligatoirement parer avant de riposter), l'arbitre est seul habilité à accorder ou non le bénéfice de la touche.
Revêtu d'une cuirasse métallique qui couvre la surface valable (torse, dos, épaules), le fleurettiste porte une touche dont la pression sur sa pointe doit être supérieure à 500 grammes pour allumer la lampe témoin de couleur verte ou rouge qui lui aura été attribuée. Si la pointe de son fleuret a atteint une surface en dehors du plastron métallique, une lampe blanche s'allume pour signaler que son attaque est non valable.

Le sabre
Le sabre, tout comme le fleuret, est une arme de convention, avec la différence que les coups sont portés aussi bien avec la pointe qu'avec le tranchant de la lame. La cuirasse métallique englobe toutes les parties du corps au dessus de la ceinture (masque et bras compris).

L'épée
Contrairement aux deux autres armes, il n'y a pas de convention à l'épée, le point est accordé à celui qui touche le premier. Si les deux tireurs effectuent une attaque simultanée alors que les deux pointes atteignent le but dans le même laps de temps (-1/25ème de seconde), les deux adversaires sont considérés comme touchés, c'est ce qu'on appelle coup double.
La pression exercée sur la pointe doit être au moins de 750 grammes pour déclencher l'allumage de la lampe.
Le corps entier, y compris masque et chaussures adverses, constitue la surface valable à l'épée.